Définition de l'orthophonie
L’orthophonie est une profession de santé réglementée.
En tant qu’auxiliaires médicaux, les orthophonistes évaluent et traitent, si besoin, les difficultés ou troubles touchant la communication.
Cette dernière englobe différents champs et nécessite différentes compétences qui peuvent être individuellement ou concomitamment perturbées de façon développementale (dès la naissance), de façon acquise (par une pathologie neurologique) ou par involution (par une pathologie neurodégénérative).
En tant qu’auxiliaires médicaux, les orthophonistes évaluent et traitent, si besoin, les difficultés ou troubles touchant la communication.
Cette dernière englobe différents champs et nécessite différentes compétences qui peuvent être individuellement ou concomitamment perturbées de façon développementale (dès la naissance), de façon acquise (par une pathologie neurologique) ou par involution (par une pathologie neurodégénérative).
Une thérapie de la communication
Communiquer, demande en amont, une bonne fonctionnalité des sens, en particulier de l’audition et de la vision qui peuvent dysfonctionner (surdité, cécité) et que l’on doit alors pallier.
C’est une aptitude dans un premier temps non verbale, acquise normalement dès la naissance et se développant dans les premières semaines de la vie (contact visuel, permanence de l’objet, attention conjointe…). Cette compétence peut être dysfonctionnelle dans certaines pathologies neurodéveloppementales tels que les troubles du spectre autistique (TSA) par exemple.
C’est une aptitude dans un premier temps non verbale, acquise normalement dès la naissance et se développant dans les premières semaines de la vie (contact visuel, permanence de l’objet, attention conjointe…). Cette compétence peut être dysfonctionnelle dans certaines pathologies neurodéveloppementales tels que les troubles du spectre autistique (TSA) par exemple.
Du fond...
Communiquer c’est acquérir le langage oral (des premières vocalises à l’acquisition lexicale et morphosyntaxique) au niveau réceptif (compréhension) et productif (expression). Lorsque ce niveau dysfonctionne, on peut rencontrer des pathologies tels qu’un trouble spécifique du langage oral (dysphasie) ou un trouble simple du développement du langage oral (retard de langage), qui peuvent toucher un ou plusieurs niveaux (articulatoire, phonologique, lexical, morphosyntaxique, pragmatique) et l’un des deux voire les deux versants (réceptif/expressif).
... à la forme ...
Bien communiquer c’est donc avoir une bonne capacité des fonctions oro-myo-faciales, d’articulation et phonologiques, pouvant être dysfonctionnelles lors des troubles de la déglutition, d’articulation ou phonologiques. C’est aussi une fluidité dans la parole qui peut être aussi entâchée lors de pathologies tels que le bégaiement ou les troubles de la fluence.
Enfin bien communiquer nécessite une capacité phonatoire (sphère respiratoire, vibratoire et mentale) qui peut être plus ou moins fonctionnelle lors des troubles de résonance ou de la voix.
Enfin bien communiquer nécessite une capacité phonatoire (sphère respiratoire, vibratoire et mentale) qui peut être plus ou moins fonctionnelle lors des troubles de résonance ou de la voix.
... à l'oral comme à l'écrit...
La communication n’étant pas qu’orale et se faisant également à l’écrit, le langage écrit se distingue de l’oral du fait qu’il nécessite un apprentissage, un entraînement et qu’il n’est pas inné. On trouve alors, lorsqu’il dysfonctionne du fait de difficultés phonologiques ou visuelles, des troubles allant du simple retard de lecture à la dyslexie/dysorthographie.
...Nécessitant un fonctionnement cognitif…
Par extension du champ de compétence des apprentissages, l’orthophoniste est amené à intervenir également auprès de patients présentant d’autres troubles dys comme la dyscalculie (trouble du raisonnement logico-mathématiques).
Enfin, pour que toutes ces capacités puissent être bien mises en place, les fonctions cognitives doivent être opérantes au niveau attentionnel, exécutif et mnésique. La dimension psychoaffective est également directement liée à ces compétences.
Si des troubles touchant l’un de ces domaines peuvent être congénitaux ou développementaux, ils peuvent également apparaître au cours de la vie, du fait d’une pathologie d’origine neurologique (épilepsie, traumatisme crânien, AVC…) ou neurodégénérative (SEP, maladie d’alzheimer, de charcot, de parkinson…).
Enfin, pour que toutes ces capacités puissent être bien mises en place, les fonctions cognitives doivent être opérantes au niveau attentionnel, exécutif et mnésique. La dimension psychoaffective est également directement liée à ces compétences.
Si des troubles touchant l’un de ces domaines peuvent être congénitaux ou développementaux, ils peuvent également apparaître au cours de la vie, du fait d’une pathologie d’origine neurologique (épilepsie, traumatisme crânien, AVC…) ou neurodégénérative (SEP, maladie d’alzheimer, de charcot, de parkinson…).
Des champs de compétences étendus
L’orthophoniste a donc pour rôle de traiter les troubles touchant une ou plusieurs compétences en stimulant par la rééducation ou en compensant lorsque le développement ou la restauration est impossible. Il s’intéresse alors à la pluralité du concept de langage dans ses dimensions linguistiques, cognitives, psycho-affectives et sociales.
A l’instar du fait que la consultation d’un kinésithérapeute est indispensable lorsqu’un handicap moteur nous empêche subitement de nous déplacer et de vivre normalement, la consultation d’un orthophoniste est nécessaire lorsque l’un des aspects de la communication dysfonctionne car le trouble peut nuire fortement à la qualité de vie du patient et surtout peut s’ancrer sur la durée (par exemple, le bégaiement, quand il n’est pas traité dès les premiers signes, peut s’ancrer sur le long terme) voire entraîner des difficultés secondaires (ainsi un trouble du langage oral non traité a de grandes chances d’entraîner des difficultés d’apprentissage et d’entrée dans l’écrit).
C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter ni tarder à consulter un orthophoniste lorsque vous avez un doute sur l’intégrité d’un de ces niveaux.
Pour vous aider, vous trouverez ci-après le descriptif des pathologies traitées ainsi que les signes d’appel qui vous guideront sur la nécessité ou non d’une consultation.
A l’instar du fait que la consultation d’un kinésithérapeute est indispensable lorsqu’un handicap moteur nous empêche subitement de nous déplacer et de vivre normalement, la consultation d’un orthophoniste est nécessaire lorsque l’un des aspects de la communication dysfonctionne car le trouble peut nuire fortement à la qualité de vie du patient et surtout peut s’ancrer sur la durée (par exemple, le bégaiement, quand il n’est pas traité dès les premiers signes, peut s’ancrer sur le long terme) voire entraîner des difficultés secondaires (ainsi un trouble du langage oral non traité a de grandes chances d’entraîner des difficultés d’apprentissage et d’entrée dans l’écrit).
C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter ni tarder à consulter un orthophoniste lorsque vous avez un doute sur l’intégrité d’un de ces niveaux.
Pour vous aider, vous trouverez ci-après le descriptif des pathologies traitées ainsi que les signes d’appel qui vous guideront sur la nécessité ou non d’une consultation.