Bégaiement et autres troubles de fluence
Bégaiement

Bégaiement et autres troubles de la fluence.

Le bégaiement, comme les autres troubles de la fluence, concerne le débit de la parole (la forme) et non le fond de celle-ci : il n’est en rien lié au développement langagier (qui fait appel à d’autres réseaux neuronaux spécifiques) mais plutôt en rapport avec le mécanisme neuromusculaire nécessaire à la fluence.

C’est un trouble aux multiples facettes qui est décrit dans la littérature scientifique comme un trouble neuro-développemental mais aussi comme un trouble de la fluence et de la communication.

La fluence de la parole est la façon dont la parole coule : les dysfluences peuvent être tout à fait normales (hésitations, répétitions de certains mots, voire syllabes) mais, lorsqu’elles sont régulières, tendues et fréquentes et qu’elles nuisent à la communication, elles deviennent pathologiques.

Le bégaiement est caractérisé par des dysfluences de plusieurs natures. Il peut s’agir de blocages audibles ou silencieux, de répétitions de phonèmes, de syllabes ou de mots avec tension, de prolongations de sons tendues, des circonlocutions, des pauses inappropriées au sein de la production verbale. Il existe souvent également des conduites d’utilisation (de mots d’appuis, inachevés ou de ruptures d’énoncé).

D’autres dysfluences existent comme les bredouillements (télescopages de phonèmes au sein de la chaîne de production verbale, précipitation dans le débit etc …).

S’ils ne sont pas rééduqués, ces troubles ont un impact socio-professionnel et psychoaffectif important : si les symptômes « ouverts » peuvent être handicapants, les symptômes « couverts » (ceux que l’on ne voit pas tels que la confiance en soi, l’estime de soi) le sont tout autant et participent à l’ancrage du trouble chez le patient.

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