Signes des troubles des fonctions attentionnelles
TROUBLES DE L’ATTENTION SELECTIVE OU focalisée
- Incapacité à aller chercher dans un matériel complexe les informations utiles (ex : le patient ne parvient pas à retrouver des informations dans un texte)
- Ne plus parvenir à écouter une information précise en inhibant l’environnement (ex : le patient est distrait par son environnement quand il doit se concentrer sur une conversation)
- Ne pas arriver à se concentrer sur une tâche complexe ou ennuyeuse sans faire d’erreurs (ex : il ne peut plus vérifier ses comptes)
- Etre dans l’incapacité de sélectionner parmi plusieurs informations , celle à traiter prioritairement en fonction de leur pertinence pour l’action (ex : il ne semble plus pouvoir repérer les informations importantes dans une image ou un discours au lieu de percevoir uniquement son entièreté)
TROUBLES DE L’ATTENTION divisée
- Ne plus être capable de partager son attention entre plusieurs tâches routinières (ex : il ne peut plus tenir une conversation en préparant le repas)
- Ne plus pouvoir effectuer simultanément deux activités pour lesquelles on a un niveau d’expertise (ex : un médecin habitué à prescrire en écoutant la symptomatologie de son patient mais qui ne parvient plus à le faire)
- Ne plus pouvoir améliorer sa performance progressive à l’adaptation de l’allocation des ressources attentionnelles quand la tâche est non routinière (ex : le patient se plaint de ne plus pouvoir se concentrer sur une route non familière et suivre en même temps, malgré tout, une conversation)
- Ne plus pouvoir améliorer sa performance progressive à l’adaptation de l’allocation des ressources attentionnelles quand les stimulii sont nombreux (ex : au travail, le patient ne peut plus diviser son attention sur les différentes tâches qu’un employeur peut donner simultanément)
TROUBLES DE L’ATTENTION SOUTENUE
- Ne plus parvenir à rester actif quand la tâche est longue et continue, répétitive (ex : le patient n’arrive pas à suivre les nombreux panneaux sur la route)
- Ne plus parvenir à rester vigilant quand la tâche est longue et continue mais ennuyeuse et qu’il y a rarement besoin de réponse (ex : le patient n’arrive plus à aller à la pêche car il ne parvient pas à se mobiliser les rares fois où le poisson mord à l’hameçon)
- Etre dépassé par une surcharge d’informations à traiter (ex : un patient qui se fatigue rapidement lors d’une tâche et devient moins performant à mesure qu’elle se déroule)
TROUBLES DE L’ALERTE ATTENTIONNELLE
- Ne plus recourir à nos facteurs internes de motivation, d’intérêt et de priorités gérés par l’alerte attentionnelle (ex : le patient ne parvient pas à allouer ses ressources attentionnelles à une tâche en particulier)
- Ne pas parvenir à s’engager dans la réalisation des activités impliquant un traitement de longue durée et actif (ex : le patient n’arrive pas à trouver ses ressources intérieures pour se concentrer sur une tâche longue telle que le suivi d’un film)
- Etre sensible au changement brutal et temporaire de notre éveil lors de l’intervention inopinée d’un évènement dans notre environnement et ne pas être capable d’adapter nos ressources attentionnelles (ex : le patient ne parvient pas à continuer son travail quand il est dérangé par son enfant)
TROUBLES DE LA VITESSE DE TRAITEMENT
- Ralentissement de la vitesse d’exécution lors d’une tâche complexe (ex : le patient met beaucoup plus de temps qu’antérieurement lorsqu’il résout un problème ou effectue une tâche)
- Accélération anormale de cette vitesse (ex : le patient bâcle davantage ses tâches)
- Lenteur dans l’exécution d’une tâche quotidienne (ex : le patient met un temps anormalement long pour laver son linge)